La Presse québecquoise...et l'Aligoté 2009 Buisson-Charles

Publié le par Site internet officiel du Domaine Buisson-Charles

    "Je croyais déguster un Chablis premier cru...non boisé, fin et d'une rare élégance à la fois au nez et en bouche, ce vin blanc d'un cépage jugé secondaire est le meilleur Aligoté que j'aie jamais dégusté et le meilleur rapport qualité-prix des dix septs vins dégustés ce jour là."

    Ces mots de Jacques Benoit journaliste à "La Presse" de Montréal concerne le Bourgogne Aligoté du domaine BC dans le millésime 2009. Bien entendu ils font plaisir à lire car sans même parler des louanges adressées ils restituent de manière simple et juste les réalités de ce vin. Oui c'est un cépage considéré comme secondaire, oui il n'a jamais vu le bois et enfin oui il a la concentration et la richesse d'un cru sur le plan analytique...comme quoi on peut être journaliste, ne pas se perdre dans les arcanes d'une évaluation/jugement péremptoire et déceler avec acuité ce qu'il y a d'avéré dans un vin.

   Revenons maintenant sur l'ellaboration de cette bouteille dans le millésime 2009. Les plants de celui-ci sont situés sur le finage de Meursault dans un lieu-dit qualitatif pour l'aligoté qui se nomme "sous le chemin". Les ceps ont environ 60 ans de moyenne d'âge sur une parcelle qui mesure un quart d'hectare et sont pour plus d'un tiers taillés en Cordon de Royat - le reste est en Guyot simple - de manière à aérer les grappes qui sont naturellement plus volumineuses que sur les chardonnays fins. Ces plants issus d'une ancienne sélection massale produisent encore aisément 50 hl par hectare dans une année "normale" et dans ce millésime nous nous situiions sur cette valeur car l'année a été assez productive. Sur une vigne qui est plantée à 11.000 pieds par hectare, chaque cep porte environ 8 grappes, parfois 10, souvent 6.

   Le raisin récolté à la main a été trié sur une table dans la parcelle pour éliminer raisins secs, botrytis et raisins verts issus de grappes trop volumineuses mais aussi terre, feuilles, coccinelles et escargots de passage. Rentrés en caisse de 30 kg, pressé durant trois heures "pneumatiquement", le vin titrait naturellement 12°4 et n'a donc pas été chaptalisé(pas plus qu'enzymé et levuré). Un objectif qui me paraît essentiel et qui necessitait une coupe assez tardive dans la saison. Il y a puisé un fruit prononcé sans se départir d'une acidité constitutive excellente pour l'année: 5.7 d'acidité totale et 3.23 de ph en môuts. Du bonheur.

  Elevé 17 mois en cuve verrée - pas d'inox pour l'aligoté, pitié! - il a été élevé avec la quasi totalité de ses lies tant celles-ci se révèlèrent fines après décantations. Les fermentations alcooliques ont duré deux mois, et les fermentations malo-lactiques ne se sont enclenchées qu'au début du mois de Mars 2010. Terminées dans le courant de Mai le vin a été sulfité sans soutirage et mis en bouteille le 23 Décembre sans collage. Son aspect doré vient de ce non interventionnisme, car le "non collage" laisse les couleurs d'origine aux vins là où le collage blanchit et ...dépouille.

  Sulfité une semaine avant mise, contrôlé le jour même sur le plan analytique par notre oenologue disposant d'un "Foss" mobile: SO2 libre et total, CO2 valeurs acides. Puis contrôle du taux d'oxygène dissous par un labo indépendant et enfin mise par gravité sans filtration aucune cette année là...car celà était possible.

   Voilà le déroulement de  l'histoire jusquà ce "happy end" canadien. -))

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Millésime 2011 au domaine Buisson-Charles: Un goût de Pearl Jam...

Publié le par Site internet officiel du Domaine Buisson-Charles

   Décidément j'écrits peu dans mon Journal en cette rentrée. Curieusement j'en ressens moins le besoin en dépit du plaisir toujours évident de vous conter l'histoire du millésime nouveau. Les autres années je rentrais de la cuverie pour - tout de suite, à chaud - vous donner mon sentiment sur ce que nous avions rentré: qualité des raisins, analyses, potentiels et premières observations sur ces moûts frais.

Eddie Vedder...une bonne rasade avant chaque morceau!

  Toute cette semaine je suis resté près de mes cuves et des fûts pour - après le travail "technique" - encore et encore les sentir, les toucher, les mirer...ils m'hypnotisaient à un point tel que rien d'autre n'avait d'importance. Seul au fond de la cave à les délester ou à brosser les fûts au moindre débord pour que la cave sente bon, soit belle, pure et qu'il y reigne un sentiment d'harmonie, une douceur et puis...il y avait "cet" esprit Pearl Jam. Iphone posé sur un fût, Live at the Gorge en boucle, une chanson par cru, une ambiance différente pour chacun d'eux et comme des vibrations qui me traversaient le corps en élevant mon esprit. Musique rock au service du meilleur vin possible, voilà un trip qui assurément a le don de me  placer sous influence. -)

   La semaine a démarré bizarrement par une première coupe durant l'après-midi. Il avait plu la veille, aussi était il important de laisser sécher tout le matin le raisin des Bourgogne rouges de Magny et des Grandes Coutures. On s'est "ébroué" aux abords de 13.30 en cueillant autour de ma maison. Les vitres ouvertes "Corduroy" et "Even Flow" claquaient depuis la sono jusqu'à la table de tri, les raisins n'y ont pas pris de degré mais c'était chaud autour des petits grains! Jolis, petits, dotés de peaux épaisses, les baies confirmèrent durant la semaine qu'elles étaient très aromatiques, sombres et forts souples.  Par suite le Santenots en mode "Nothing as it seems" nous a fait de belle promesse, élégance ,volupté, suavité, son jus chaud coulant dans la cuve avec une sensualité émouvante. J'aime le piger en envoyant "Animal"  quand je suis dans ma combinaison de pêcheur à la mouche. Suer avec le palpitant à "170 puls'/ minute" devient alors agréablement bestial!

   Le Lundi les blancs étaient de retour au cuvier et le pressoir allait pouvoir tourner sur les mesures de "Not for you" et "Daughter" pour comprimer par pallier Cras et Charmes. Des crus dorés à souhait et d'une pureté initiale impressionnante. Après le tri à quatre, six ou huit mains dans les vignes, ils se présentent sans un seul grain de sec, sans botrytis et sans une demie feuille - je vous engage à vérifier cela sur le film que Pierre Séguin - 4 Emmy awards pour ces documentaires - a réalisé lors de ces vendanges, il sortira au Québec et sur France 24 TV monde, puis sera décliné en anglais. "Tout un monde" comme disent nos cousins de l'autre côté de la flac. "It's Ok" en bande son bien entendu!

   La semaine s'est ensuite déroulée à un rythme frénétique avec trois pressoirs à "sortir" chaque jour. "World Wide Suicide" pour nous porter à bout de bras, nous mettre les nerfs en vrille, placer la tension à fleur de peau, les coups de geule jamais loin, mais la tendresse si forte pour celui qui bosse dur à vos côtés et qui comme vous s'arrache les tripes en prenant "Black", "Jeremy", "Garden" et "MFC" comme stimulants. Une expérience de vie unique qui culmine le soir vers 22.30 quand vous êtes le dernier dans la cuverie à écouler la fin du pressoir en apposant vos mains sur ses flancs pour qu'il vous électrise et que vous lui transmettiez votre chaleur intérieure en retour, décuplée par l'air de "Nothingman" qui vous taraude les méninges. 

   Les coups de pompe n'eurent pas grande incidence sur l'énergie à déployer en cuverie, si ce n'est pour déplacer nos précieux moûts du pressoir aux cuves qui résonnaient sur "Insignifiance". 24 heures  plus tard écoulement serein par gravité dans des fûts chantant de plaisir. Enfin logés les liquides se sont vite mis à pétiller en déclarant spontanément leur fermentations. Une année qui s'annonce limpide, claire,facile. De beaux vins frais, aériens et d'une délicatesse annoncée évidente...

..."Rockin in the free world"? Yes!

  

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Les notes du Wine Advocate de Robert Parker pour le millésime 2007.

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   Catherine and Patrick Essa’s new reception, crush, and storage facilities are now completed and they have expanded through control of significant additional acreage in Les Boucheres and Gouttes d’Or. Patrick Essa's approach (like that of his father-in-law Michel Buisson) seemed ideal for restraining any over-the-top tendencies of vintage 2006, but the 2007s here are also very successful, if slightly less obviously imposing. Readers are encouraged to consult my report in issue 180 for further details on the approach taken at this under-rated estate that produces consistently age-worthy Meursault.


    The Buisson-Charles 2007 Meursault Vieilles Vignes – which received the same 14 months of elevage (close to 13 of them in barrel) as the estate’s single vineyard bottlings – now represents an assemblage from diverse and complimentary sites, most notably (from south to north) Pellans (adjacent to Charmes); Millerandes (a considerable distance below Poruzots); and Meix Chavaux and Vereuils (high up, in the direction of Auxey). The estate still sells their non-cru Meursault from younger vines to negociants. Linden flower, honeysuckle, fresh lime, and white peach inform a nose that could almost be that of a Riesling, and the delicacy and refinement of this wine on the palate is consistent with that impression. A subtle suggestion of creaminess, along with notes of lightly-toasted hazelnut, alkalinity, and wet stone – all of which emerge as the wine takes on air – pulls toward the classic Meursault axis. Persistent floral notes and a hint of bitter-sweet orange zest add to the allure of a refreshing and buoyant, if understated finish. To the extent that 15% new wood is evident – and I find a mere trace of resin and lanolin here – Essa’s opinion is that this should always disappear into the fabric of the wine within 2-3 years or else he has misjudged his regimen. (For the record, he rather unorthodoxly favors lightly-toasted Vosges oak barriques.) Expect this to perform well for at least 5-7 years. 90

 

Picked, as it happens, on the same day as that of his friend Jean-Philippe Fichet, Essa’s 2007 Meursault Les Tessons reflects pungent, bitter-sweet, and in the context of white Burgundy downright exotic floral and citrus aromas and flavors. Orange blossom, candied apricot, and orange zest seem to be typical for this site, and may be traceable to the high incidence of individual vines whose tiny shot berries taste Muscat-like, a phenomenon familiar in California from the traditional Wente selection of Chardonnay. Luscious pineapple, tinged with toasted hazelnut and fruit pit bitterness further inform this wine’s creamy yet vivaciously citric and almost delicate palate, and the reprise of orange blossom along with liquid honeysuckle perfume reinforces the impression of lift in a long finish. I would have no fear of holding this for more than half a dozen years.  91

 

The Essas' 2007 Meursault Cras  – representing five barrels of fruit from old vines first repatriated from a negociant in the 2006 vintage – smells of candied lime zest, linden flower, mint, and salt spray; unites richness of texture with buoyancy in the manner illustrated by his Tesson; and finishes with peaches, liquid herbal and floral high-tones, and persistently saline, chalky notes. That mineral dimension – along with the wine’s overall cool, understated manner – seems to reflect its Corton-Charlemagne-like white chalk and (south-facing) high elevation, along the Monthelie and Volnay communal lines. This will doubtless strike some tasters as too restrained for its own good, while others (including this one) will point to refinement, refreshment, and subtlety that ideally suit it to savoring leisurely and with a wide range of cuisine. I am confident it will reward those with patience in pulling corks, too, and probably perform well for 8-10 years.   91

 

The Buisson-Charles 2007 Meursault Charmes  smells oily, fusil, and chalky in the way locals describe the odor engendered by breaking rocks. Toasted, malted grain, hazelnut, and white peach add familiar themes on a palate of mouth-coating richness and subtle but alluring creaminess, without sacrificing the estate’s trademark clarity to flavor nuances, and preservation of refreshment that leave me salivating uncontrollably. Hints of resin and spice from barrel are well-integrated and wood does not detract from this wine’s salient features: textural finesse, nuance, and refreshment. (It represents nearly 50 year old vines that touch Genevrieres, and if Michel Buisson were to have had his way, he volunteers, only one rather than two of the five barrels would have been new!) Expect this to perform well for a decade or more.  92

 

Production of Buisson-Charles 2007 Meursault Gouttes d’Or  represents (at six barrels) twice that of previous years. Peach; winter pear; pungent, buckwheat-like milled grain; citrus oils; and briny, alkaline notes mark the nose. A vibratory interchange of mineral, fruit, and nut and grain notes on the bright yet creamily-textured palate leads to a long, savory, saline, chalky, subtly cyanic finish that preserves an abundance of energy. This is a classic example of the house style here at its best, with a caressing textural sense paradoxically allied to an invigorating dynamic, and with enveloping creaminess not precluding refreshment. Count on it for at least a dozen years of intriguing pleasure. 93

 

The Buisson-Charles 2007 Meursault Les Bouches-Cheres  – whose seven barrels represent nearly a doubling of production – displays honeyed richness to accompany its creaminess of texture. Lightly toasted wheat, hazelnut and almond; fresh peach; and elusive floral essences and mineral shadings combine for a ravishing aromatic display, caressing palate, and refined, nuanced, and hauntingly long finish. This plays more to the soothing, seductive side of Meursault, and less in the direction of dynamics one finds in the Gouttes d’Or. I expect it, too, to be well worth following for a dozen or more years.  93

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Les notes d'Allen Meadows de Burghound.com pour les 2007

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2007 Bourgogne-Aligoté:  A spicy, expressive and very fresh nose that is classic Aligoté in character leads to energetic,precise and racy flavors that possess plenty of personality and punch. If you enjoy the grape, this is a fine example. 85/2010+

  

2007 Meursault – Vieilles Vignes: A ripe and very Meursault nose features notes of honeysuckle, hazelnut and fresh citrusthat continues onto the rich and relatively full-bodied flavors that retain a fine sense of underlying detail and solid acid support, all wrapped in a balanced, energetic and perfumed finish. Lovely. 88/2012+

  

2007 Meursault “Tessons”: (from vines planted in 1964 and aged in 20% new wood). This is also quite ripe in the context ofthe vintage with a pure, refined and airy nose of dried rose petal, lemon zest and pear hints that can also be found on the precise, racy and intensely mineral flavors that possess excellent underlying material and outstanding length for a villages level wine. Recommended. 90/2012+

  

2007 Meursault “Les Cras”: Here the nose is riper still (which is typical for this vineyard as the site collects heat) with fresh notes of apricot, peach and pear nuanced by citrus hints that transfer over to the textured, precise and stony flavors that areunderpinned by a lovely sense of tension on the focused, persistent and sappy finish. 90/2012+

  

2007 Meursault “Charmes”:  As it usually is at this address, the Charmes is noticeably more complex if not necessarily moreelegant than the Les Cras with a layered, ripe and pure nose of orchard fruit and citrus blossom that complements the round and relatively opulent medium-bodied flavors that do not lose focus or precision on the sappy and mouth coating finish that displays admirably fine length. Lovely stuff and I like the hint of backend minerality. 91/2013+

  

2007 Meursault “Goutte d’Or”: This is slightly riper but more elegant with a subtle touch of spice adding depth to the citrus, apricot and fresh peach aromas that leads to detailed, lemony and more obviously mineral suffused flavors that possessexcellent complexity on the driving finish. There is absolutely no sense of heaviness present, which Goutte d’Or can sometimes display, with perfect balance. This is at another level. 92/2013+

 

2007 Meursault “Bouchères”: An expressive nose of high-toned white peach, citrus and pear aromas are nuanced by subtle notes of hazelnut and orange blossom that give way to rich, full, textured and mouth coating flavors that evidence a silky mouth feel and culminate in a focused, linear, vibrant and solidly mineral finish. This is impeccably well balanced and really drenches the palate in extract. 92/2013+

 

2007 Bourgogne :  A fresh, serious and earthy red berry fruit nose leads to rich, full and moderately structured flavors that are rustic but complex, all wrapped in a delicious and lively finish. Good quality for its level. 85/2011+

 

2007 Pommard “En Chiveau”: (En Chiveau sits at considerable altitude high above the village). A very subtle touch of wood frames equally fresh though more complex and spicier red berry fruit aromas that are nuanaced by hints of minerality and earth that continue onto the rich and relatively robust flavors that carry a trace of rusticity but not much and finish with plenty of Pommard character. Again, fine quality in the context of its level. 88/2013+

 

2007 Volnay “Santenots”: (from vines situated in the upper part of the vineyard that is distinctly rockier and actually more like Caillerets than a classically rich and generous Santenots). A distinctly floral nose displays a touch of wood on the complex, spicy and notably ripe cassis and red berry fruit mélange that introduces fresh, pure, precise and stony middle weight flavors that possess an attractive texture on the dusty, persistent and stylish finish. This is lovely and worth a look. 90/2014+

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Les notes de Robert Parker (David Schildknecht) pour le millésime 2006

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Wine Advocate N° 180

 

 

 

The estate of Michel Buisson – whose son-in-law Patrick Essa now takes the lead – crafts white Burgundies for the Riesling or Chenin-lover, offering clarity, refreshment, and minerality yet not stinting on richness or structure, and wines whose track record in the cellar is among the best of any Chardonnay-based wines in the world. Slow, vertical pressing, unhurried fermentation, largely non-new barrels passive lees contact (i.e. no stirring), and late (unfined, and usually lightly-filtered) bottling figure in the Buisson regimen. Although production is very small, some additional acreage will come on line (along with a completely renovated cellar) beginning in 2008. Predictably – and even though picking did not commence until September 22 – the 2006s here did not sacrifice clarity, refreshment, or mineral dimensions to the vintage’s ripeness or botrytis, and arrived at 13-13.25% alcohol. A portion of village Meursault tinged by rot and at 14% potential alcohol was sold off

 

Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht 87 Drink: 2008 - 2009 $18 (18)
Vinified in tank, the Buisson-Charles 2006 Bourgogne Aligote diplays pear distillate, lemon zest and mint on the nose; a surprising degree of creaminess in the mouth; and a clear, juicy finish. Simple but delicious, this will be more than serviceable through 2009.
Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht (90-91) Drink: 2008 - 2015 $70 (70)
The old vines that inform Buisson-Charles’ 2006 Meursault Les Tessons (of which there are but five barrels, one new) behave very much like the classic Wente selection of Northern California, possessing a lot of tiny, “shot” berries (or “hens and chicks”), and with certain vines yielding distinctly Muscat-like fruit. The result is a consistently concentrated and often rather exotic wine. (Tesson was long treated as a cru.) Tangerine, orange, and brown spice aromas lead the way to a luscious, juicy, palate with striking clarity and length, though the corresponding Meursault Vieilles Vignes is in fact more complex, at least in its youth. This will probably be at its best at 5-7 years of age.
Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht 91 Drink: 2018 $45 (45)
Orange and lemon zest, brown spices, honeysuckle, and iris mark the nose of Essa’s 2006 Meursault Vieilles Vignes, assembled from two complimentary sites. There is a pithy, piquant intensity on the palate here (contributed by a parcel bordering Puligny) with faint bitterness nicely woven into a cream-texture and persistently juicy, bright lemon and peach. This is rich, yet animated Meursault, possessing palpable density, but also with lift. In keeping with an extended track record at this address, I have no compunction recommending that one cellar this for up to a decade.
Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht (92-93) Drink: 2008 - 2023 $79 (79)
There are four barrels’ worth (one new) of Buisson-Charles 2006 Meursault Les Boucheres (although, thanks to contracts, that quantity will soon double). White peach, toasted grain and almond usher in a palate of formidable density and overall concentration, subtle creaminess, yet also elegance, dynamic, and refinement. There is a Chablis-like meat broth aspect here, and a long, piquantly nutty, brightly citric finish. I would not hesitate to hold this for 12-15 years.
Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht (92-93) Drink: N/A $79 (79)
Essa’s 2006 Meursault Cras represents four barrels (one of them new this year) that in earlier vintages had been sold to a negociant but have thankfully been repatriated. This south-facing site near the communal boundaries with Monthelie and Volnay features nearly 50 year old vines planted in Corton-Charlemagne-like white chalk soil. Pineapple and coconut, peppermint, cinnamon, flowers, cherry and apricot distillate, and quince in the nose lead the way to an oily-textured, quite viscous palate, with vanilla and chalk inflections to its almost exotically ripe fruit. Stylistically, this is something of an alter ego to the Gouttes d’Or. It lacks quite the penetration of its premier cru stable mates here today, but what richness of fruit and texture!

 

Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht (93-94) Drink: 2008 - 2023 $79 (79)
A mere three barrels of Buisson-Charles 2006 Meursault Goutte d’Or insures that few wine lovers will have a chance to experience it, but this bottling – from the center of that small cru, with Jobard, Lafon, and Leroy as neighbors – is one of the unsung, consistent classics of white Burgundy. In 2007, the addition of some contract fruit will increase the volume. Citrus and stones always characterize the best of Gouttes d’Or. In this instance, yellow plum, lemon, iris, licorice, vanilla, and chalk dust inform a penetrating, vibrant aroma and palate, with a silken smoothness of texture and striking clarity. Incidentally, it took eleven months for this to finish its malolactic conversion. This should keep well for 15 or more years. (The 1986 and 1979 are both ravishing today.)
Wine Advocate # 180
Dec 2008
David Schildknecht (93-94) Drink: N/A $79 (79)
The Buisson-Charles 2006 Meursault Charmes of which there is scarcely more than of the Les Bouchere, from 45 year old vines in a parcel adjacent to Genevrieres smells of lemon, orange, and white peach. Pithy in its toasted nut and chalk and stone character, this finishes with formidable density and uncommon clarity, refinement and vibrancy, dominated by lemon, peach and chalk. Its outstanding performance should be judged in light of its having – like the other Buisson-Charles 2006s – slightly reduced when I tasted it just before bottling, a condition Essa chooses to promote, in order to guard freshness and longevity. This should mature fascinatingly for 15 or more years.

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Les Millésimes 2000 à 2006

Publié le par domaine.buisson.charles.over-blog.com

Carcatères: Côte des blancs - les années 2000

 

 

 2006 :

  

 Année précoce et de belle maturité, 2006 est caractérisée par des acidités en moyenne assez basses et des robes jaunes qui peuvent être soutenues si la coupe des raisins a été tardive. Le millésime a partagé les vignerons sur les dates de vendanges et celles-ci se sont étalées sur près de trois semaines. Les coupes précoces ont généré des vins un peu plus tendus et  frais alors que les derniers vignerons à avoir coupés ont en général obtenus des vins plus riches, moins acides, plus colorés et sans doute un peu moins tendus…une question d’interprétation, qui comme souvent a donné de beaux vins parmi les partisans des deux « options ».

  

  

 2005: 

 

 2005 fut une année très estimée dès sa naissance.De  beaux états sanitaires, associés à des potentiels alcooliques et acides idéaux ont immédiatement fait penser que l’on tenait une vraie « année du siècle ». Les blancs furent coupés à la mi-septembre dans de très bonnes conditions météorologiques. Certains secteurs ont cependant souffert d’une insolation très forte et les peaux épaisses de l’année associées à des niveaux d’acide tartriques importants ont donné des matières premières fougueuses et solides qu’il fallait savoir maîtriser en « cuverie » et durant l’élevage. Il en résulte aujourd’hui des vins assez austères, bâtis sur des équilibres vifs et une nature compacte qui les destine à la grande garde. Cependant ils ont une pureté et une intensité aromatique qui positionne l’année dans les grands millésimes du début du 21° siècle.

 

   

2004: 

 

  Les blancs du millésime 2004 sont un peu des "miraculés". Une saison estivale très maussade et des départs de pourriture au mois d'août ont pu un temps faire craindre le pire à des vignerons qui venaient à peine de se remettre des difficultés d'un millésime 2003 caniculaire. Heureusement un mois de Septembre venté et ensoleillé a permis au dernier moment de sauver une récolte bien compromise. 2004 est aujourd'hui un millésime de plaisir qui montre une tension et une puissance qui le place même souvent devant des années plus huppées.Récolte assez tardive, marquée par une acidité de bon aloi et parfois par des notes végétales qui enlèvent un peu de race à des crus pourtant bien équilibrés.

 

 

2003 :

  Que de chaleur pour récolter ces 2003! Une saison infernale, sans pluie pendant six mois et des vignes en stress hydrique à la mi-Août, puis au moment de couper ces crus à partir du 18 du même mois , un pic de chaleur pendant trois jours à plus de 42°à l'ombre...il en a résulté des vins très concentrés, fort peu acides et presque sans arômes en début de vie mais qui aujourd'hui en dépit de leur profil atypique ont parfaitement vieilli et semble même pouvoir s'affiner nettement sur la durée.

2002 : 

  2002 fut une année "facile"! Non pas que les vins se firent tout seul mais la saison, clémente quoique assez tardive, a permis de récolter des fruits mûrs, parfaitement équilibrés et possédant en eux une richesse de matière et une acidité constitutive quasiment idéales. Les fruits étaient à peine dorés mais titraient aisément 13°, voir plus et cela sans le moindre grain de botrytis. Les fermentations se firent dans de bonnes conditions et il était possible de déguster en Février 2003 -sur fûts-  des vins déjà avenants, malos faîtes et forts proches de leur état final en bouteille.

 2001 

  L'année - assez tardive - ne fut pas marquée par des insolations importantes et si l'Eté fut peu pluvieux il n'y a jamais réellement eu de fortes chaleurs. Sur un tel "mode" la vigne préserve très souvent de fortes acidités maliques car celles-ci ne sont pas dégradées par le chaud rayonnement solaire. Fin Septembre, certains raisins commencèrent à pourrir avant d'avoir atteint leur maturité phénolique et les raisins rentrés étaient fréquemment botrytisés à hauteur de 5 à 10 % de la récolte. En dépit de cela les degrés obtenus furent plus que satisfaisants et les peaux assez épaisses libérèrent des jus concentrés qui durent être débourbés avec attention pour ne pas générer de trop fortes réductions au moment des fermentations alcooliques. Certains crus de Meursault sont extraordinaires aujourd'hui, alors que d'autres évoluent vers des accents "naphtés-pétrolés" un peu insistants en raison de la nature trop ligneuse des lies réductrices conservées pour l'élevage.

 2000 :

     L'année se présentait parfaitement bien. Des raisins sains grâce à un état sanitaire idéal, un cycle végétatif qui s'était déroulé sans accidents climatiques majeurs et des raisins qui possédaient de confortables degrés alcooliques naturels. On a cependant oublié un peu vite que la récolte fut abondante et que certaines parcelles étaient un peu trop chargées pour donner de grands vins de garde. En dépit de la légende qui veut que lorsque la vigne produit beaucoup "naturellement", les vins sont régulièrement excellents, ce millésime a parfois souffert de dilution et n'a pas - de ce fait même - toujours bien vieilli

 

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